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NOUS MEME PROD

Presse Le Monologue de la femme rompue

PRESSE

 

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« La scénographie  de Julien Cottereau (Molière révélation 2007), qui signe là sa première mise en scène, permet à la comédienne de nous livrer les combats de sa vie sur un ring minimaliste……… la comédienne Fane Desrues, totalement investie et bouleversante, nous emporte dans un final plein d'émotion. » par Eric Dausset 

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© v.roux-voloir

LA PROVENCE

Jeudi 14 juillet 2011

Par Alice Ourliac

Créé le 14/07/2011

Un soir de 31 décembre, Murielle est seule enfermée chez elle. Dans l'appartement du dessus, ça boit, ça danse, ça "baise", ça s'amuse en somme. Pas Murielle qui se "venge par le monologue" contre tous ceux qui ont fait de sa vie un enfer et l'ont abandonnée : sa mère, ses différents maris ou encore ses soit-disant amies. Le monde entier, enfin. Tous pourris! "J'étais faite pour une autre planète" avoue Murielle qui dira tout, sans fausse pudeur, comme une femme sincère qui n'a plus rien à perdre. Rompue.

Un carré tracé en blanc sur le sol, une chaise rouge dans un coin. Et puis l'époustouflante Fane Desrues, seule sur la scène, bouleversante. 

Passant de la rage aux pleurs, du cynisme aux supplications, de la détermination à l'abattement, elle revêt tous les visages de la femme rompue avec beaucoup de réalisme et de subtilité. Sa performance si admirable qu'il nous est impossible de ne pas entrer en sympathie avec l'être meurtri qu'elle interprète. Le metteur en scène, Julien Cottereau, souhaitait que Le Monologue de la femme rompue "soit un véhicule qui nous permette de voyager vers un idéal d’écoute, de respect, d’harmonie des différences ; vers ce continent humain qu’il faut sans cesse cultiver d’émotions, d’engagement, de curiosité… et d’amour". Son voeu est bel et bien réalisé.

À 18h45, au théâtre La Luna, jusqu'au 31 juillet, tarif 10-15€, 04 90 86 96 28. 

© v.roux-voloir

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LE BRUIT DU OFF

26 juillet 2011

Tout au long de ce « monologue », Fane Desrues incarne Murielle avec rage et violence, alternant, tel un véritable combat de boxe, des moments purement offensifs, crachant son venin, et des moments durant lesquels elle baisse sa garde ou reprend son souffle dans son coin…."un formidable travail d’actrice de Fane Desrues, là où l’on pourrait s’attendre à un cri de haine et de souffrance d’une femme rejetant sa propre culpabilité sur le monde, le metteur en scène a pris l’option de la balance perpétuelle " 

" Un monologue servi par une actrice pleine, entière et visiblement inspirée" (Le bruit du off) Juillet 2011

de Pierre SALLES

 

VAUCLUSE MATIN - LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ

 Vendredi 29 Juillet 2011

"Julien Cottereau est aussi metteur en scène pour son épouse, Fane Desrues, talentueuse comédienne,  qui, seule sur le ring, interprète avec une grande intensité et une vive émotion "Le Monologue de la femme rompue", texte bouleversant de Simone de Beauvoir."

 de Marie-Félicia Alibert

 

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b.c. le rideau rouge

 

..."Enfermée, claquemurée",
Ça ne peut plus durer.

"J'étais faite pour une autre planète,
Je me suis trompée de destination."

Interprétation criante de vérité,
Tout en finesse, emplie de sincérité. De la hardiesse et de la sensibilité.
Une grande force, à nous faire méditer.
Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
Copyright BCLERIDEAUROUGE - tous droits réservés

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© Clément Hallet

 

Chronique Le monologue …
avril 27th, 201210:12 @ Solenn

Molière de la Révélation Théâtrale 2007, Julien Cottereau signe sa première mise en scène avec le roman intitulé La femme rompue de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir, ici appelé, Le monologue de la femme rompue qui se joue actuellement au Théâtre de l’Essaïon.

C’est le discours d’une femme qui s’est vue priver de la garde de son enfant. Fatiguée par ses insomnies, elle tourne en rond dans son appartement, tel un lion en cage, tout en maudissant sa vie, les gens qui l’entourent et tout ce qui lui rappelle sa solitude, son impuissance, la mort de sa fille et son fils qu’on lui a arraché. Le récit est intense et hargneux, les mots y sont lâchés tels des bombes, bruts mais non moins dénués de psychologie.

La comédienne Fane Desrues est troublante de sensibilité et d’émotions. Son jeu, juste et intense, transcende la pensée de l’écrivaine qui tentait de dénoncer la passivité et le manque d’ambition chez les femmes ainsi que la lâcheté et la cruauté chez les hommes, ici, représenté par le père puis par l’époux.

La mise en scène est originale et efficace. Elle exprime le combat intérieur qui mène à ce « dialogue duel » de cette femme face au monde, à sa famille, à elle-même. L’espace scénique représente un ring de boxe. Muriel (Le personnage) attaque à « coups de mots » les différentes personnes qui la brident et qui l’enferment. Et puis, il y a les moments de détresse et d’intenses souvenirs liés à sa fille morte et à son fils parti qui arrivent tels des halos de lumière.

C’est le cri de désespoir d’une épouse et d’une mère qui se bat contre les diktats de la société, et en même temps, qui ne demande qu’à être aimée pour elle-même. A travers les mots et les larmes, Fane Desrues a su nous emmener avec brio dans cette réflexion encore si actuelle qui est de la difficulté pour la femme de trouver sa place dans le monde.
Le monologue de la femme rompue, Théâtre de l’Essaïon (Paris 4ème), les lundis et mardis à 20h, jusqu’au 5 juin.

 

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Coups de cœur, Critiques, À l'affiche // Critique• « LE MONOLOGUE DE LA FEMME ROMPUE » de Simone de Beauvoir dans une mise en scène de Julien COTTEREAU

Critique• « LE MONOLOGUE DE LA FEMME ROMPUE » de Simone de Beauvoir dans une mise en scène de Julien COTTEREAU
avr 28, 2012 | Critique de Rachelle Dhéry

Seule, sur la scène du Théâtre de l’Essaïon, Fane Desrues, assise sur une chaise posée dans l’angle droit d’un carré de craie blanc, vêtue d’une combinaison militaire et munie de bottes rouges de boxeur, s’apprête à mener un combat acharné de femme et de comédienne, prête à entrer sur le ring de la vie, de son cynisme et de ses drames, prête à en découdre avec tous ceux qui s’opposeront à elle, c’est-à-dire, la terre entière, l’humanité, et elle-même. « Je vais tous leur casser la gueule. Je m’en branle de l’humanité. Qu’est-ce qu’elle a fait pour moi ? Je veux bien crever s’ils crèvent tous ! » A commencer par les bruits de la vie, dehors, assourdissants. Les klaxons de ces odieuses voitures. Et la fête, de cette Saint-Sylvestre, chez des voisins dérangeants. Et les hommes ! Mais qu’ils se taisent donc ! « Elle vous emmerde l’emmerdeuse ! »

« Mon père m’aimait, c’était le seul. Tout vient de là. »

 

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